san pedro belize

Isolés en Workaway

11 juillet 2016 – 1 août 2016

Hola todos,

C’est parti pour un nouveau volontariat au fin fond de la pampa du Belize. Même Chassac est moins paumé.

Nous avons passé trois semaines dans la ferme de Lisa, une américaine d’une quarantaine d’années, qui est venue exercer son métier de professeur d’anglais au Belize. Cette enseignante passionnée par les papillons, a donc naturellement créé un élevage dédié à l’exportation. Lisa est aussi une maman de trois enfants : deux filles de 18 et 21 ans et un petit garçon de 4 ans qui avait une gueule d’ange mais qui passait ses journées à torturer le bébé chat. Sur place il y avait aussi un couple de Belizéens, de notre age, qui devront reprendre la ferme puisque Lisa a le projet de repartir travailler un an aux États Unis.

Ses filles étaient d’ailleurs venues pour les vacances puisqu’elles vivent maintenant aux États Unis. Malheureusement nous étions en décalage avec elles, on devient des vieux cons ! Et oui on est un peu réac, quand on se lève à 14h et qu’on fait rien, même pas dire bonjour, ça nous agace !

Le seul moment cool avec ces filles, c’est que, un jour de bonté, elles nous ont emmené visiter une magnifique propriété voisine faite de matériaux recyclés. En plus d’être écologique, c’est une vraie œuvre d’art. Les fondations et les murs sont faits en pneus usagés et aussi en bouteilles de verre et de plastique. Ces gens ayant beaucoup de goût, ils ont réussi à créer un jeu de lumière avec les bouteilles de verre. Tous les murs sont d’une couleur différente et ils rendent un vrai hommage au peuple maya avec des fresques et des sculptures en leur honneur. Ce sont des copies de ce que l’on peut rencontrer dans les sites mayas. Sur la propriété, il y a plus de 6 maisons sur ce modèle construites en seulement 6 ans. C’est vraiment impressionnant.

Revenons à nos papillons. Notre travail ne portait absolument pas sur les insectes, mais plutôt sur la rénovation de la cuisine. Nous avons aidé Pablo, l’ouvrier qui travaillait sur place. Nous l’avons d’ailleurs adoré, heureusement qu’il était là avec son sourire, sa bonne humeur et ses blagues (pas aussi drôles que celles de Jean). Nous avons appris qu’en plus de travailler ici, il était également « maire » du village bénévolement. Nous avons donc aidé à faire l’extension de la cuisine mais voyant notre habilité à manier le marteau ils nous ont vite nommer « responsables peinture ». On a donc repeint toute la cuisine jusque dans le moindres recoins.

Ce que nous avons préféré, c’est lorsque nous avons aidé à la construction d’un préau typique avec un toit en feuille de palmier. Nous avons participé à toutes les étapes de la construction, des poteaux de soutien jusqu’à la dernière feuille sur la cime du toit. On est très fier d’avoir participé à ce projet. En plus nous étions dans une bonne équipe, on se marrait bien avec Dick, Fito et Pablo. On faisait vraiment parti des maçons latinos du pays.

Pour conclure, le bilan de ce volontariat est un peu mitigé puisqu’on s’est ennuyé au vu du lieu excentré et du planning un peu à l’arrache. Malgré le fait que l’on payait pour la nourriture, il nous arrivait de ne pas avoir de grosses portions. Jean Famine. C’est pas grave cela nous a permis d’augmenter notre budget quotidien pour plus en profiter au Mexique, prochaine étape de notre voyage.

1 réflexion sur “Isolés en Workaway”

  1. Magnifique la maison “pneus bouteilles”; j’avais déjà vu des constructions mais celle-là est vraiment le top du top.
    Bon je vois qu’il n’y a aucune photo de bon repas, j’imagine que vous allez vous rattraper sur la prochaine étape.
    Ah oui Jean, il faut des gants pour Juliette.
    Gros bisous à tous les deux.
    Papa

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *