finca café costa rica

Au pays du cacao et du café

25 mars 2016 – 16 avril 2016

Hola todos,

Dans 3 jours, nous achevons nos trois semaines de volontariat dans une finca de café, en cours de transformation pour devenir une finca de cacao !

Lors de notre arrivée nous avons été accueillis par Simon, un québecois (et non canadiens, c’est très important tabarnac!).

Dés les premiers jours, Simon nous a fait découvrir les produits de sa ferme jusqu’à maintenant inconnus puisque typiquement costa ricains :

  • pejibaye : sorte de mini courge orange qui colore les selles (oui on a osé)
  • chayote : mix entre le concombre et la courgette
  • yuka (manioc) : pomme de terre locale qui se mange aussi à koh lanta
  • palmito : cœur de palmiers mais pas en conserve !

Sinon il y a avait aussi des avocats, des oranges et des bananes à profusion. Autant vous dire qu’on ne s’est pas laissé mourir de faim même en mode végétarien. On a aussi eu l’occasion de faire du fromage avec le lait récupéré directement du pis de la vache. Nous on rigole pas même si Jean était un peu fébrile lors de la traite. Puisqu’on est dans la rubrique gastronomie, on a même fait du pain cuit au four à bois. Avec le fromage c’était parfait. Il manquait plus qu’un verre de vin pour se croire en France.

Mise à part ça on a quand même un peu bossé. On s’est transformé en véritable agriculteur ticos en jouant de la machette ! Le taillage de café n’a plus aucun secret pour nous comme le taillage des bananiers. Nous avons aussi creuser des trous pour accueillir les pieds de cacao. D’ailleurs Juliette se donnait tellement à fond qu’elle a cassé deux pelles (bien joué on a arrêté de faire des trous). On a donc pu faire notre petit potager qui d’ailleurs se développe très bien. On en est pas peu fier !

Avec Robert, l’employé ticos de la ferme on rigole pas, on bosse comme des vrais mecs : on débite des planches directement du tronc (ou du moins on l’assiste), on pose des gouttières, et on fait des meubles.

D’ailleurs sacré Robert, il nous a fait une petite blague. Alors qu’il nous emmenait à la pêche avec deux amis ex taulards (ou du moins leur tête le laissait penser) il nous a fait traverser un rio de 50 mètres de large (en sachant que l’eau nous arrivait à mi ventre aux endroits les plus profonds) pour aller à son spot. A l’allée pas de problème à part quelques gamelles mais au retour il a fallut retraverser ce fameux rio de nuit et nous nous sommes rapidement rendu compte que nous n’étions pas les seuls dans l’eau. Lorsque l’eau était au plus haut niveau, Juliette a senti près d’elle une grosse masse sombre mais avec sa lampe en fin de batterie, impossible de distinguer ce que c’était. Puis en fin de traversée (heuresement) Jean a distingué nettement une petite tête… de CAYMAN sortir de l’eau. Sur ce coup la on a vraiment eu chaud mais Robert nous a rassuré en nous disant que c’était juste des gros lezards de 2m de long ! Ils sont chaud ces ticos !

Du coup les scorpions de 7-10 cm ne nous paraissait plus effrayant dans la maison où nous logions. D’ailleurs ici le logement est super. Nous avions pour nous seul une grande cabane en bois au milieu des champs de café avec une superbe vue.

On ne finira pas cet article sans parler du café et du cacao. Nous avons pu découvrir toutes les étapes de transformation depuis la graine jusqu’au produit fini. Nous étions les premiers motivés pour la dégustation ! Tout ça d’un point de vue professionnel bien évidemment. Les méthodes de transformation de ces deux produits sont à peu prés similaire puisqu’au début il faut torréfier les graines dans le but de développer les arômes. Il faut ensuite les broyer au moulins pour en obtenir une poudre. Concernant le café ça s’arrête la mais pour le cacao, il faut éliminer la coque protectrice. Ensuite on passe le relais à une machine qui continu le « moulinage » toute la nuit jusqu’à en obtenir une pâte.

Paragraphe environnemental : Lorsque nous sommes allés à la pêche avec robert, nous avons traversé un champs de 5000 hectares d’ananas ce qui induit une intense déforestation et surtout l’utilisation de nombreux pesticides. Nous avons donc appris ce jour là que le costa rica, derrière son image écologique est l’un des premiers utilisateurs de pesticide au monde. De plus Pindeco (l’entreprise de production d’ananas) a plus de 67 000 hectares de plantation au Costa Rica. Et pour racheter son impact écologique celle ci crée des réserves. Paradoxalement les locaux apprécient cette entreprise puisque elle « offre » du boulot à de nombreux ticos. Sinon l’ananas était bon 🙂

Prochaine étape, l’arrivée d’Ophélie, Charlene & Cie pour la découverte de la côte caraïbe.

2 réflexions sur “Au pays du cacao et du café”

  1. Vous êtes magnifiques sur la photo avec l’arrière plan de forêt très artistiquement flou.
    Eviter de vous faire dévorer en tout ou partie par un gros lézard.
    On vous embrasse

  2. WAhou!! Quelle aventure… Vous vous éclatez!! Et surtout vous avez l’air d’en apprendre tous les jours, c est génial!! Vous etes beau sur les photos, juliette tu as les cheveux long!!!!!!!!!!!! ^^ des bisous les loul’ <3

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *