Un petit tour à Manuel Antonio

18 mars 2016 – 20 mars 2016

Hola todos,

Après s’être assuré du bon retour en France de la maman de Juliette, nous nous sommes dirigés vers Manuel Antonio. Ce parc national est le plus petit du pays mais étonnamment le plus fréquenté. On pense que c’est surtout lié à son magnifique nom Antonio comme mon hermano ! Autrement dit c’est l’usine à touriste !

En arrivant à notre hostel, nous avons revue par hasard un couple de français, Clément et Laurianne, avec qui nous avions déjà sympathisé dans un terminal de bus. Nous avons donc naturellement décidés d’aller avec eux visiter le parc le lendemain, ainsi qu’avec 3 autres français qui étaient dans l’hôtel. La barrière de la langue rapproche !

A Manuel Antonio, pas de transfert d’argent, on paye directement à la banque. On imagine bien que c’est pour la préservation de l’environnement. Ils sont pas fou ces Ticos. Étant arrivé assez tôt, on a eu la chance de n’avoir qu’une cinquantaine de touristes devant nous. Un des points forts de ce parc est qu’il possède deux grandes plages ce qui explique une telle affluence, mais aussi que les animaux soient (trop) facilement visibles.

Durant cette journée, nous avons eu la chance de voir des paresseux, des biches avec leurs faons, des iguanes, des grenouilles fluo venimeuses, des coatis (copain de Pocahantas), des agoutis (mix d’écureuil, de rat et de castor). Ou oubliera pas les fameux singes : capucins à tête blanche, les hurleurs tout noir avec des grosses couilles et enfin les mono titi. D’ailleurs l’un d’entre eux s’est fait le plaisir d’uriner sur Jean. On les a donc renommé les Mono pipi. Comme c’était un peu la journée de Jean, il s’est aussi fait piquer le pied par une énorme méduse selon lui.

On va parler de sécurité à l’intérieur du parc, ici ce sont les animaux qui rackettent les touristes. On a croisé des ratons laveurs voleurs, ainsi qu’un capucin qui avait volé une bouteille d’eau.

Ah oui, on a aussi vu des bébé tortues trop mimis qui venaient d’éclore. Ah non, au fait elles étaient mortes. Oui c’est horrible mais c’est la vie. Malheureusement on a plus la photo car Juliette trouvait ça horrible (paragraphe de Jean non assumée par Juliette).

Pour finir en beauté cette journée, on a pris un petit apéro le soir à base de Rhum nicaraguayen : le flor de cana. Il était excellent !

Comme nous avions bien accroché avec Clément et Laurianne, nous avons décidé d’aller ensemble gravir le Mont Chirripo !