Entre lac et montagne

13 juin 2016 – 16 juin 2016

Hola todos.

Nous avons passé quelques jours à Panajachel, un village touristique bordant le lago de Atitlan. Un des plus grand lac du Guatemala. Comme on aime les trajets faciles, on a pris un « chicken bus » depuis la capitale à 4h30 du matin. On a mieux compris le surnom de ces bus lorsqu’on a vu qu’on était secoué comme dans une cage à poule. Oui on a déjà voyagé dans une cage à poule.

Enfin arrivé à bon port, on a trouvé le seul hôtel tenu par des chinois (on a mieux compris pourquoi il n’y avait aucun chien dans la rue) très stressé sur le paiement des nuits. Heureusement la chambre était top.

Ce petit village est très sympa avec une rue piétonne haute en couleur grâce à tous ces stands de tissus et souvenirs. Au bout de la rue on tombe sur le magnifique lac avec deux volcans en arrière plan. Ici les vendeurs ambulants n’ont pas d’age. Juliette s’est fait attendrir par une petite fille qui vendait des bracelets. On s’est vite rendu compte qu’elle travaillait en équipe quand on a vu toutes ses petites cousines débarquer. Au final on lui a acheté un bracelet plus pour le geste que pour l’objet.

Le lendemain, nous sommes allés visité la réserve naturelle Atitlan où on a essayait de frauder l’entrée mais manque de bol pour pouvoir visiter tout le parc il fallait repasser par la réception. On a donc du finalement payé, acteur studion, action : « ah mais le parc est payant ? On ne savait pas ! ». Récompensé aux oscars. Ça valait le coup parce qu’il y avait plein de choses à voir. Au début de la visite, il y avait un parc à papillon avec un laboratoire pour les cocons et les chenilles. Comme on va faire un volontariat à Belize dans une ferme de papillon, on était content d’avoir un avant goût. Ensuite on est allé dans la jungle pour voir une cascade. Sur le chemin on a croisé des singes qui mangeaient des bananes. La balade était vraiment cool parce qu’il y avait plein de ponts de singes parfois très hauts.

Pour revenir à notre hotel on a pris un touc touc jacky tuning, avec des fauteuils en cuir et un autocollant fast & furious.

On est ensuite allé à Chichicastenango, un petit pueblo réputé pour son immense marché artisanal. Attention, ici on négocie grave ! Il ne faut pas trembler ! Ça se déroule toujours un peu de la même façon. Au début ils t’annoncent 5 fois le prix du produit. Ensuite tu essayes de le faire baisser. Puis si ils n’acceptent pas, tu fais semblant de partir et à 90% du temps ils acceptent. Tu ne sais jamais si tu l’a eu à un bon prix ou pas, mais ce qui est sur c’est que pour nous c’est quelques euros et pour eux c’est beaucoup plus (salaire minimum inférieur à 250€).

On en parle pas trop dans nos articles mais c’est vrai que le Guatemala est très riche culturellement. Ici les femmes portent presque toutes la tenue traditionnelle maya et parlent espagnols et mayas (plus de 20 dialectes différents dans le pays). Cependant on sent que les gens ici sont pauvres, que beaucoup d’enfants sont déscolarisés parce que l’école est payante. Il n’est donc pas rare de voir des enfants de moins de 10 ans travailler dans des petits commerces, dans les champs ou en tant que vendeur ambulant. Malgré ça les gens ont pour la plupart tous le sourire. Le seul inconvénient pour nous, étant donné que nous sommes en saison basse (peu de touristes), est que nous sommes la cible des vendeurs ambulants. Heureusement comme on commence à bien se débrouiller en Espagnol, on arrive à s’en sortir et même parfois à sympathiser. On se rend compte que les prix sont fixés en fonction des nationalités et que les gringos (américains) ont les prix les plus cher. Ça leur apprendra à ne pas parler un mot d’espagnol. Et paf.

Prochaine étape Quetzaltenango (ou Xela pour les locaux), la seconde ville du pays.