9 août 2016 – 15 août 2016
Hola todos,
Après la petite ville calme de Bacalar, nous voici arrivés à Playa del Carmen. Ici, c’est le Miami du Mexique. Il y a des tonnes de touristes, des boutiques et des marques de partout, des prix qui flambent et des plages bondés (qui cela dit sont très belle).
Comme tous les touristes, nous avons donc décidé de faire la fête ici. A notre hostel, nous avons rencontré Aurélie, une marseillaise ainsi qu’un groupe de méxicain bien motivés à nous faire gouter le mezcal, une boisson typiquement d’ici, un dérivé de la téquila. Dans la tradition, on doit manger le vers de terre du fond de la bouteille. On a pas essayé. Quand on leur a dit qu’en France on a des eaux de vie avec des crapauds séchés dans la bouteille, ils faisaient moins les malins. On a laissé planer le doute sur le fait qu’on doive manger le crapaud ou pas. Inutile de vous dire que l’on a passé une bonne soirée.
Le lendemain nous sommes allés revoir un couple d’argentin que l’on avait rencontré au Costa Rica quand Ghyslaine (la maman de Juliette) était là. On avait bien accroché avec eux puisqu’on avait quasiment le même circuit de voyage. Eux, ils se sont organisés différemment puisque cela fait 4 mois qu’ils travaillent en restauration pour terminer leur voyage. D’ailleurs Juliette est allé les voir et en a profiter pour manger des sushis le jour où Jean est parti en excursion voir les Requins Baleines. L’ancien directeur Marketing de Jean, Ludovic, passionné de plongée et connaissant le coin puisqu’il y a déjà plongé à plusieurs reprise a offert à notre grande surprise un tour à Jean pour aller voir ces grosses bêtes. Encore merci. Juliette serait bien venue également mais c’était financièrement impossible.
Playa del Carmen étant une grosse station balnéaire, nous nous sommes vite rendus sur l’île d’en face qui s’appelle Cozumel. Un chauffeur de taxi nous a dit que en 20 ans, ils sont passés de 40 à 700 taxis et que l’île s’est développée à cette même échelle.
Fatigués des dortoirs, on s’est trouvé un petit appart avec piscine dans la résidence s’il vous plaît. En plus on paye moins cher qu’en Hostel.
Pour visiter l’île on a décidé de louer une petite voiture. Et là attention la classe, on s’est pris une coccinelle décapotable vert pétard des années 50. Finalement il n’y avait que la peinture qui était neuve : tout le reste était bien rouillé. Ça a été une sacré aventure cette caisse. Au premier virage, la portière conducteur s’est ouverte, heureusement Juliette a eu un bon réflex pour éviter de tuer les piétons. Le siège étant tout rouillé Juliette n’atteignait pas les pédales et faisait gueuler la vieille boite de vitesse. Après 9 mois de non conduite, la reprise a été sportive. Jean qui a d’ailleurs engueulé Juliette toute la première partie a moins fait la malin lorsqu’il a a fallu la prendre en main.
Le premier soir, nous sommes allés voir le couché du soleil au bord de l’eau. Le lendemain nous sommes partis à la conquête de l’île. Après avoir passé tous les beach club payant et hors de prix, nous nous sommes arrêtés sur une petite plage paradisiaque bien connue des familles mexicaines puisqu’une barrière de rochers protégeant des vagues crée une piscine naturelle où les enfants peuvent jouer en toute sécurité. En plus d’être pratique c’est vraiment très beau.
Sur la route du retour, notre petite coccinelle nous a encore fait des siennes puisqu’on est tombé en panne d’essence alors que la jauge indiquait la moitié du plein. Pas très fiable tout ça. Notre bonne étoile nous a envoyé un chef infirmier qui s’est arrêté spontanément pour nous dépanner. Il a vraiment assuré puisqu’il est parti avec Jean chercher de l’essence et s’est arrêté en route chez un ami pour récupérer un bidon. Pour les remercier on leur a proposé de l’argent mais ils ont préféré des bières. Ils ont vraiment trop assuré !
Pour finir cette journée en beauté il s’est mis à pleuvoir des cordes et n’ayant pas de fenêtre dans la voiture et des essuies glaces HS, ça a été la mission pour rentrer et rendre la voiture à l’heure. On y est quand même parvenu.
Demain, direction Valladolid dans les terres. On espère y trouver un Mexique plus authentique !
