Sardines et Canyoning à Moalboal

Hello tout le monde !

Nous voici arrivés dans un nouveau pays plus exactement les Philippines ! Nous atterrissons dans la ville de Cebu, la 2^ème plus grosse ville du pays après Manille. Nous avions pris une première nuit dans un hôtel non loin de l’aéroport car notre avion avait atterri en fin d’après-midi.

On a ainsi pu se rendre compte du changement de décor par rapport à la Malaisie. On sent que la pauvreté est beaucoup plus présente. On s’est aussi rendu compte qu’il allait falloir adapter nos journées par rapport au soleil car ici il fait nuit à 17h30 !

Du coup le lendemain nous prenons un bus direction Moalboal, destination très connue pour ses bancs de sardines. A peine arrivés, nous avions déjà enfilé notre équipement de snorkeling à la recherche des fameuses sardines. L’eau était translucide, il y avait beaucoup de coraux et de poissons multicolores. A quelques mètres du bord, nous nous sommes tout à coup retrouvés face à ce qu’on appelle un tombant : le sol s’arrête et il y a comme une falaise sans fin dans l’eau. C’est vraiment le grand bleu impressionnant et terrifiant #flipettes. A notre premier coup de snorkeling nous n’avons pas osé nous aventurer dans le grand bleu, mais la seconde fois armée de courage, nous avons finalement trouvé un immense banc de sardines. C’est assez impressionnant de voir cette masse de poiscaille se déplacer et encore plus lorsqu’on s’amuse à plonger dedans. Elles s’écartent alors avec des mouvements rapides et forment des courbes autour de nous. C’est un très beau spectacle.

En parlant de spectacle, ce jour-là nous avons eu la belle surprise de croiser deux grosses tortues à quelques mètres du bord. C’était juste oufissime.

Ici la location de scooter est une pratique courante. Nous avons donc loué un bolide pour nous rendre sur une petite plage repérée par Juliette un peu plus au Sud. Pour s’y rendre, le chemin était vraiment magnifique, les bords de route sont jonchés par des chèvres, des vaches et des chiens. Nous avons doublé pas mal de tricyles : une vieille bécane sur laquelle on a installé un méga sidecar pouvant transporter entre 4 et 6 personnes. C’est le moyen de transport ici. Certaines routes ne sont pas vraiment en bon état, il faut donc slalomer entre les nids de poule, ou d’autruche parfois.

Pas de déception lorsque nous arrivons à la plage : sable blanc et eau cristalline sur différente teintes de bleu nous attendent. Bonne journée garantie. Lorsque nous nous stationnons, nous sommes intrigués par un groupe d’homme en train de faire un karaoké. Ici c’est le sport national.

Comme le décor s’y prêtait bien, nous avons enfilé notre équipement de snorkeling pour aller découvrir les fonds marins. C’était encore une fois superbe jusqu’au moment où nous avons eu une petite frayeur puisque nous sommes tombés nez à nez avec un serpent tricot rayé noir et blanc, aussi appelé cobra des mers. Il faisait au moins 1m50 de long aux bas mots et est connu pour être un prédateur de murènes. Nous avons appris par la suite que c’était un serpent extrêmement venimeux avec un venin mortel. #thugfishinglife. Comme on a pris la fuite en le voyant, on n’aura pas de photos à vous montrer. #peur.

Lorsque nous avons regagnés la plage, nous avons eu la chance de voir un défilé d’enfants scout en mode fanfare. C’était vraiment sympa de voir ça mais complètement improbable !

Le dernier jour nous avons fait du canyoning dans un site très connu dans la région. Nous pensions y aller en tricycle mais finalement nous nous sommes retrouvés à 3 sur une moto. C’était une première pour nous. Juliette a broyé les épaules du conducteur qui se marrait de nous voir stressés.

Le site de canyoning était exceptionnel avec une eau d’un bleu laiteux. Nous étions en pleine jungle. On se serait cru dans Jurassik Park sans les bébêtes. Nous étions un bon groupe de 6 et il y avait deux guides au top qui adoraient chanter du reggae.  Nous avons fait plusieurs sauts et descentes dans des tobogans naturels la tête en bas bien sûr.

Sur la fin du parcours, il y avait les deux plus gros sauts. Pour le premier il fallait courir et sauter de 10 mètres. On se rendait compte de la hauteur au moment où on ne pouvait plus faire demi-tour. Pour le dernier saut, là nous étions en haut d’une cascade et nous devions sauter des 14 mètres. Jean s’est broyé les coucougnettes et Juliette s’est pris un plat de la joue. Elle l’avait rouge toute la journée. C’était vraiment top, on a bien rigolé. Adrénaline assurée !

Prochaine étape Siquijor, une petite île moins touristique au sud de Cebu.